Je suis en train de relire (pour la 2e fois) le roman « épistolaire » de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows : Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (The Guernesey Literary and Potato Peel Pie Society).
J’aime beaucoup ce livre (c’est vrai que j’ai rarement l’habitude de relire les livres que je n’aime pas), il est doux, drôle, un peu triste mais aussi très réjouissant. Il se lit avec délectation et se savoure de bout en bout, de préférence avec une tasse de thé est des scones au citron.

 
Ce n’est pas de la Grande littérature, mais ça vous fait l’effet d’être enveloppé dans un plaid écossais et de vous balader sur une lande déchirée, au rivage léché par les embruns. Oui tout ça ! Bon ça c’est surtout si on le lit comme moi en automne. Je pense que si vous le lisez en été, ça vous donnera plutôt le sentiment de vous promener dans une prairie mouchetée de fleurs sauvage, mais toujours avec la lande déchirée au rivage léché par les embruns. 🙂

Le pitch : A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Juliet Ashton, jeune écrivain, débute par hasard une relation épistolaire avec quelques habitants d’une des îles anglo-normande, Guernesey.

 
Extraits :
« Mon amie Sophie appelle cela des coïncidences et Mr. Simpless, mon ami pasteur, la grâce. Il pense que quand on aime profondément une personne ou une chose, on projette une énergie à travers le monde qui lui apporte « la fécondité ». »

« La mer et les nuages sont en perpétuelle métamorphose, j’ai peur de manquer quelque chose en restant à l’intérieur. Quand je me suis levée, ce matin, la mer semblait pleine de piécettes d’or. Et, maintenant, on la croirait recouverte de dépôts de citron. Les écrivains ont intérêt à vivre à vivre au cœur des terres ou pers d’une décharge publique, s’ils veulent réussir à travailler un peu. Ou à se montrer plus persévérant que moi. »

Au-delà d’être un régal à lire ce roman nous plonge dans l’histoire de l’après-guerre, avec quelques retours en arrière lors de l’occupation des iles par l’armée allemande. Sujet passionnant !
Pour ceux qui ne l’on jamais lu je vous le recommande vivement et pour les autres et bien vous pouvez toujours faire comme moi, le relire. Sinon passez à la vitesse supérieure avec Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel, absolument EXCELLENT et EXTREMMEMENT bien écrit, mais beaucoup beaucoup plus sombre.

Pour finir je vous laisse découvrir mon « mood board » inspiré par Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates.

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Bon weekend !