Joyeux mardi !

Non non je ne vous oublie pas ! C’est un peu rempli en ce moment, je n’ai pas encore pris le temps de trier les photos d’Amsterdam, où nous étions pour le week-end de Pâques, ce week-end c’était famille en Haute-Savoie (frangin expat’, neveux, nièces, belle sœur, beau frère, fromage, champagne et montagne) je n’ai pas eu beaucoup de temps non plus. La semaine dernière j’ai pris une aprèm pour aller photographier le nouveau né d’une ami, j’ai donc du pain sur planche en terme de triage, sélectionnage, retouchage photos, mais j’y crois ! (Sans compter le mariage de ma cousine ce week-end…!)

mardi

Pour ce « Joyeux mardi » j’ai envie de partager avec vous un petit texte de Martha Medeiros, écrivain brésilienne. Parce qu’en début de semaine, il faut se donner du courage et de l’énergie pour avancer et pour oser ! Ce n’est pas de la grande poésie, plutôt à ranger dans la catégorie « bouillon de poulet pour l’âme » comme disent les québécois. mais on s’en fiche, ça fait du bien et c’est mardi.

Pour l’anecdote, ce texte circule sur le net en plein de version différentes et est bizarrement apparenté à Pablo Neruda… J’ai cherché à mettre la traduction la plus proche de l’originale.

« Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les ‘i’ à un tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fuit les conseils sensés.

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.

Il évite la mort celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer… »

Martha Medeiros: A Morte Devagar

2017-01-24T13:28:18+00:00 avril 5th, 2016|2 Comments

2 Comments

  1. Mary 5 avril 2016 at 13 h 03 min - Reply

    « Fuir les conseils sensés »… Moui, je pense que je peux le faire ! 😉

    • UnPeuPlusLoin 5 avril 2016 at 13 h 18 min - Reply

      Et oui, parfois il faut savoir expérimenter par soi même et faire fi des conseils en tout genre !

Un commentaire, ça fait toujours plaisir !